©Taco van der Werf

Land des Lächelns

Les contes d'Hoffmann

Aida
Stage Director
en Français

Avant de réaliser son rêve de mise en scène d’opéras, Laurence Dale a mené une carrière de Ténor Lyrique qui lui a valu une réputation internationale et l’a vu se produire sur les plus grandes scènes d’opéras du monde, au contact des plus grands chefs d’orchestre et metteurs en scène. Au tournant du siècle Laurence Dale a choisi de se consacrer désormais à la mise en scène d’opéras.

 

Parce qu’il avait crée le rôle de Don José dans La Tragédie de Carmen et qu’il l’avait joué trois saisons durant, y compris à New York, Peter Brook lui demanda de reprendre la mise en scène pour l’Opéra de Bordeaux et en tournée ...  Immédiatement après il assura la mise en scène du Tsarévitch de Lehar, au Festival d’opérette de Bad Ischl, et, pratiquement le lendemain, L’incontro improvviso (La rencontre imprévue) de J. Haydn au festival d’Eisenstadt et pour L’EXPO. 2000 de Hanovre. La presse viennoise couvrit de louanges ces productions; cela permit à Laurence Dale d’être réinvité à Bad Ischl pour y monter, en coproduction avec Salzbourg Le Pays du Sourire de Lehar (décor d’Harmut Schorghofer).

 

En 2001, il conçu et prépara la comédie musicale « Musica » pour Broadway; malheureusement le projet dut être abandonné suite aux évènements du 11 Septembre. Sa mise en scène de Powder her face de Thomas Adès (décors de Tom Schenk), dont la première en France eut lieu à Nantes, fut aussi controversée que le thème de l’œuvre. Opéra Magazine écrivit: « cette production fut un vrai plaisir à voir; beaucoup plus que la plupart des productions contemporaines vues récémment. »

 

En 2002, Laurence Dale mit en scène deux œuvres pour l’Opéra d’Henry Street à New York (aujourd’hui Gotham Opera): Les Malheurs d’Orphée de Milhaud et Didon et Enée de Purcell sous la direction musicale Neal Goren, décors de Dipu Gupta et costumes de Fabio Toblini, qui se jouèrent à guichets fermés; il en fut de même du Pays du Sourire à Salzbourg en 34 représentations.

 

En 2003 il monta une troisième opérette de Lehar Le comte de Luxembourg à Bad Ischl après un début à Innsbrück. Sa reprise de l’opéra-pastiche de Gassmann Opera Seria (1769), avec le Nationale Reisopera des Pays-Bas, fut un triomphe. De même Les Contes d’Hoffmann dont Dale prépara sa propre édition scénique. Opéra Magazine écrivit: "je n'ai jamais assisté à un meilleur Hoffmann … nul part!" Pour ces deux opéras: décors de Yannis Thavoris, costumes de Fabio Toblini, éclairages de Dominique Borrini et Declan Randall.